LE CAS DU CAMEROUN :

Ce mythe personnifié sur les politiciens en ‪Afrique‬ est devenu omniscient, au point d’être naturel dans nos mœurs de tous les jours. Alors, je pense que nous devons pérenniser cette situation en ces quelques mots.

Les personnages publiques en Afrique sont devenus des demi-dieu. Auquel cas, ils ne peuvent se déplacer, ou marcher dans les rues de nos villes comme des personnes ordinaires, au delà de leur titre administratif, sans avoir un protocole considérable dans leur entourage, voire un contingent de sécurité ridicule à la fin ! Une sorte de : “m’‎as tu vu‬” à l’Africaine.

On ne pense jamais les trouver sans les gardes du corps, même dans les endroits anodins.Cette situation devient de plus en plus confuse, au point d’être deplorable pour ces gropuscules qui se croient éternels dans leur prompte fonction.Je me demande souvent comment font-ils dans leur toilette, lorsqu’ils se retrouvent seuls. Car privés de leur garde du corps à deux centimètres, ils ne doivent pas être à l’abris de leur gloire !

Chez moi en Afrique, nous sommes bien ancrés dans cette posture de ‪” VIP “de midi‬. Pour montrer Ô combien nous sommes importants aux yeux de nos frères et sœurs, vulnérables et ignorants qui ne cessent de glorifier ou louanger ces gourous de la honte. Pendant ce temps, cette cacophonie coûte très cher aux contribuables. L’opulence et l’arrogance sont leur credo. On dirait des extraterrestres perdus au milieux des terriens sans aucune compatibilité avec le peuple, devenu étrangers lorsqu’ils accedent aux postes de l’État.

Mais, au delà de tout ce désarroi, nous sommes aussi responsables de cette cupidité. Car ne disant mot à cette démagogie primaire, nous contribuons à cette mascarade à travers nos silences. Quand bien même le dit “‪‎silence‬” serait devenu (dans l’arène du savoir Camerounais) une arme stratégique pour gouverner un peuple passif depuis 33 ans.

ALORS REFUSONS, DÉNONÇONS, ET ARRÊTONS CETTE DOMINATION PACIFISTE, EN SABOTANT CES COMPORTEMENTS.

Il n’est jamais trop tard de dénoncer, voire de changer un fait nauséabond comme ces parades névralgiques qui gangrènent nos villes et nos régions du pays. Lesquels sont radicalement absurdes pour ceux et celles qui raisonnent.Si nous mettons une politique de rigueur dans cette notion de gabegie élementaire, nous veillerons que des reformes soient éffectuées pour éradiquer ce fléau dans un pays (en plein émergence comme le dis le gouvernement car pour nous le peuple c’est l’immobilisation sinon la décente aux enfers depuis des lustres) pauvre et endetté comme le nôtre.

Jugeons ces hommes et des femmes intègres et providentiels dans notre pays par leurs actes ou leurs dévotions pour l’intérêt commun. Et non par leur défilé notoire, exposant leur ‪richesse factice‬, dont le peuple libre et souverain reste le principal propriétaire !

Le Cameroun a besoin de voir d’autres symboles et non ceux-ci