Depuis sa sortie le devenu très célébrissime MICHEL THIERRY ATANGANA qui par le passé fut le bras droit du “calife” (Dr EDZOA TITUS ), ne cesse de nous surprendre tous .
Lui qui fut très proche avec l’homme qui représentait l’état – Lui qui fut le bras droit du calife – lui qui fut le camerounais surdoué intelligent et ingénieur , la pépite du cercle du calife travaillant pour l’intérêt de la nation ( non ne riez pas nous savons tous , que ce mot veut dire se mettre plein les poche avec son mentor ). Et bizarrement qui en prison découvre qu’il est Français. Oh sacrilège , comment lui le Français ayant un droit divin et social sur les autres peut il aller en prison alors qu’il est innocent ?
Au secours la France ! au secours François Hollande le compatriote est en prison , n a t il pas aidé BETTENCOURT , et tout récemment ” AIR COCAINE”
La preuve , des députés européens , des présidents de partis des avocats s en sont tous félicités . Preuve encore que le pays des libertés defendra toujours ses enfants au détriments des valeurs éthiques des autres nations ( euh pardons des états-vassaux).
La rancon de la gloire
Le voila decoré de partout , le voila recu à l’elyse comme un chef d ‘état , le voila qui recoit des sollicitations partout dans le monde , car le fils prodige était incarcerré dans un pays dictatorial , un ^pays sauvage sans lois ni ethique.
chez nous aéu pays on dit ceci quand une histoire est fantasmagorique et houleuse
a woula woula ! et en cœur le peuple repond a woulaaaaaa
histoire et le peuple répond encore raconte !
ai-je menti et tout en cœur encore le, peuple répond encore une énième fois jamais menti
et si je mentais et enfin le peuple crie tout en cœur le ciel me tomberais sur la tête !
voici un monsieur qui passa 17 ans en prison et suites aux pressions internationales et surtout de la France il se permet de crié au et fort qu’il n a jamais volé ni détourné un seul sous . alors qu’il n a jamais été acquitté mais juste qu’il a bénéficié d’une grâce présidentielle (voir récapitulatif)
Voici notre génie chez RFI ( lisez très bien et soyez sages)
Libéré le 24 février 2014, Michel Thierry Atangana n’a pas fini de combattre. Incarcéré à Yaoundé pendant 17 ans, il demande aujourd’hui que l’avis des Nations unies, qui en estimant sa détention arbitraire a accéléré sa libération, soit reconnu par le Cameroun. En jeu : la réhabilitation de l’homme d’affaires, le dégel de ses comptes et surtout son retour à une vie « normale ». Interview.
Libre mais pas innocent. Relâché le 2 février 2014 grâce à un décret de remise de peine émis par Paul Biya, Thierry Michel Atangana se bat toujours pour que soit reconnue son innocence et pour obtenir du gouvernement camerounais des réparations pour les 17 années passées en cellule.
S’appuyant sur l’avis du Groupe de travail sur la détention arbitraire, qui exigeait notamment en novembre 2013 sa libération et son indemnisation, il se bat aujourd’hui pour que cette décision soit reconnue par le Cameroun. Surtout, en compagnie de son avocat, Me William Bourdon, et du député divers gauche Olivier Falorni, l’ancien détenu a lancé un nouvel appel et une pétition, à Paris, à l’Assemblée nationale, le 21 octobre.
L’objectif : obtenir des autorités françaises, par qui il estime avoir été trop longtemps abandonné, qu’elles se rangent derrière les Nations unies et fassent pression sur le gouvernement camerounais. L’ancien détenu explique son état d’esprit à Jeune Afrique.
Jeune Afrique : Un an et demi après votre libération, quelles sont vos revendications ?
Michel Thierry Atangana : Elles sont inscrites dans l’avis du Groupe de travail sur la détention arbitraire. Premièrement : la révision de mon procès afin d’établir mon innocence, car je n’ai été libéré que suite à un décret qui est en fait un artifice et qui ne correspond pas au droit international. Ensuite : l’ouverture d’une enquête dans le but de recenser toutes les personnes qui ont participé à la violation massive des droits dont j’ai été victime. Enfin, l’indemnisation de tous les préjudices, pour les entreprises que je représente, et à qui l’État camerounais doit 278 milliards de francs CFA, et pour moi-même.
Certains vous reprochent de ne pas vous contenter de votre libération. Que leur répondez-vous ?
Que voulez-vous que je fasse ? Je ne peux pas recommencer ma vie en acceptant de voir ma situation passée non-résolue. La liberté est la chose la plus importante mais je dois être réhabilité pour pouvoir reprendre le cours relativement normal de ma vie. Je ne demande aucune faveur. Je veux que le droit soit appliqué au Cameroun et qu’en France, les paroles soient suivies par des actes. Si on demande aux anciens détenus de se taire après leur libération, sur la base d’un décret pris au bon vouloir d’un chef d’État, ces violations ne peuvent que continuer. Ce combat est le centre de ma vie aujourd’hui.
Michel Thierry Atangana : “J’ai été victime d… par Jeuneafriquetv
J’ai été victime d’un oubli inqualifiable de la France
Vous dénoncez aujourd’hui un abandon de la part de la France. Que voulez-vous dire ?
Il faut bien comprendre que, pendant 17 années, des conseillers militaires français me voyaient sortir de ma cellule du secrétariat d’État à la Défense de Yaoundé. Et qu’ils n’ont rien dit. Aujourd’hui, j’ai comme l’impression que les autorités françaises se disent : « Il a été libéré, il n’a qu’à se taire ». Je m’y refuse. Aujourd’hui, le Quai d’Orsay estime que c’est à mes avocats de démontrer le caractère arbitraire de ma détention. Pourtant, l’avis de l’ONU reconnaît déjà cette dimension ! En tant que fondatrice du Groupe de travail sur la détention arbitraire, pourquoi la France ne se range-t-elle pas derrière l’ONU ? Quelle relation entre la France et le Cameroun prime sur mon cas ? Je n’ai pas de réponse. Je crois que l’administration française se cache derrière la raison d’État. C’est un problème de volonté politique.
L’administration française se cache derrière la raison d’État.
A contrario, vous saluez les efforts de la diplomatie américaine ?
Ils ont effectivement joué un rôle exemplaire. Il ne faut pas désespérer des grandes nations démocratiques. J’ai été soutenu par le département d’État américain, mais aussi par le président François Hollande, l’ambassadeur de France et l’ambassadeur français aux Droits de l’Homme. Mais mes soutiens se sont presque comptés sur les doigts d’une main. Et, surtout, le président français a promis des choses mais ses collaborateurs, à la cellule Afrique ou au quai d’Orsay, n’ont pas suivi. Pour eux, le dossier est réglé.
Pourquoi, selon vous, ces promesses n’ont-elles pas été tenues ?
Je crois qu’ils pensent que ne pas prendre position contre Paul Biya pourrait contribuer à faire libérer Lydienne Yen Eyoum [détenue au Cameroun depuis 2010, NDLR]. Mais je n’accepte pas qu’on puisse traiter le cas de Lydienne comme s’il fallait négocier quelque chose avec le pouvoir camerounais. L’ONU a qualifié sa détention d’arbitraire : dès lors, il faut exiger que le Cameroun applique les recommandations des Nations unies. C’est pour ça que je ne dissocie pas nos deux cas. Si la violation des droits que j’ai subie n’est pas reconnue, celle de Lydienne ne le sera pas non plus. Au contraire, si je parviens à faire appliquer la décision de l’ONU me concernant, cela enverra un message clair : on ne peut pas instrumentaliser la justice à des fins politiques.
Vous êtes en litige avec vos anciens avocats au Cameroun qui réclament le paiement de leurs honoraires. Où en êtes-vous ?
C’est une conséquence de ce qui m’arrive. Mes anciens avocats camerounais pensent que, ayant été libéré, j’ai la jouissance de mes comptes bancaires. Mais ce n’est pas le cas. Pour l’instant, je n’ai pas les moyens de les payer. Leurs revendications sont parfaitement légitimes, même si je conteste les montants qu’ils avancent. Ils m’ont aidé, certains ont pris des risques et leur impatience est donc normale. Mais le décret qui me libère n’étant qu’une remise de peine, il ne reconnaît pas le caractère arbitraire et injuste de ma détention et mes comptes ne peuvent donc pas être rouverts.
Je n’ai aucune relation avec Titus Edzoa.
Votre combat contre l’arbitraire de la justice camerounaise fait-il de vous, de facto, un homme politique ?
J’ai été arrêté en 1997 alors qu’on m’accusait déjà d’être un « politique ». Toute ma peine repose sur ce seul vocable. Il m’a été reproché d’être proche d’un homme politique. Tout ce que je peux dire ou faire sera toujours vu de cette façon. Mais qui peut accepter de perdre 17 années de sa vie ? Comment combler cela ? Je parle au monde entier en disant : quelles que soient nos préoccupations politiques, nous ne devons jamais fermer les yeux sur la violation des droits humains. Je ne peux pas me taire !
Quelles sont vos relations avec Titus Edzoa ?
Je n’en ai aucune. Je ne me préoccupe pas des actions politiques des uns ou des autres.
Pensez-vous à l’après Paul Biya ?
Non. Ça ne me préoccupe pas. Je souhaiterais même que ma situation soit réglée pendant qu’il est à la présidence. Son passage au pouvoir ne pourra jamais être honoré tant qu’il n’aura pas résolu mon problème. Il n’y a pas d’honneur à avoir eu un être humain privé arbitrairement de sa liberté pendant 17 ans sous sa présidence.
Lydienne est un cas d’embastillement arbitraire et chaque jour qui passe est un jour de trop.
Votre cas peut-il aider celui de Lydienne Yen Eyoum ?
J’en suis persuadé et je suis toujours présent dans le soutien de Lydienne. Je me bats pour la réhabilitation d’une conscience bafouée, au-delà de la libération. Il ne faut pas qu’un Français se retrouve dans les mêmes soucis demain. Je suis convaincu que la France a la force de pousser le Cameroun à respecter les avis des Nations unies. Négocier au cas par cas une libération, comme si c’était une faveur, ne garantira pas la sécurité et la liberté des ressortissants français. Lydienne est un cas d’embastillement arbitraire et chaque jour qui passe est un jour de trop. Est-ce qu’elle peut survivre à cela ?
récapitulatif
Le 18 février, le président Paul Biya a accordé une remise de peine à d’emblématiques prisonniers. Parmi eux, Michel Thierry Atangana et Titus Edzoa, détenus depuis… dix-sept ans. Ils ont été libérés lundi en fin de soirée.
Yaoundé, le 18 février. Jean-Charles Allard, le premier conseiller de l’ambassade de France, se présente à la prison secondaire du secrétariat d’État à la Défense (SED). Il est porteur d’une bonne nouvelle pour Michel Thierry Atangana : sauf catastrophe, le Franco-Camerounais pourra enfin recouvrer sa liberté si les autorités tiennent parole. En fin d’après-midi, alors que le diplomate quitte les lieux, la radio nationale lit un décret du chef de l’État, Paul Biya, accordant des remises de peine à plusieurs catégories de prisonniers.
>> Lire aussi : Atangana et Edzoa libres après 17 ans de prison
Jargonneux et laconique, le texte énumère les conditions requises pour en bénéficier, sans mentionner explicitement aucun nom. Si bien qu’Émile Kwegueng, l’un des animateurs du comité de soutien du détenu, hésite à se réjouir, après tant d’espoirs déçus, de ce qu’il vient d’entendre. Un appel téléphonique va cependant dissiper ses derniers doutes : “Vous avez gagné, il est libre. Le paragraphe 5 du décret est taillé à sa mesure”, lui indique un magistrat de la Cour suprême, cette juridiction qui avait pourtant rejeté, le 17 décembre 2013, le pourvoi en cassation d’Atangana.
À 49 ans, dont dix-sept passés dans cette cellule humide de 7 m2, Atangana s’extirpe d’un long cauchemar. Ce piège qui s’est refermé sur lui alors que, jeune cadre ambitieux envoyé au Cameroun en 1994 par la Lyonnaise des eaux, il s’était laissé tenter par la proposition de prendre la présidence d’une structure publique, le Comité de pilotage et de suivi des projets routiers. Il finira emmuré dans cette caserne-prison qui lui a volé une partie de sa vie, a miné sa santé et détruit sa famille.
À la va-vite
Le 24 février, Atangana a enfin quitté sa cellule pour se rendre directement à l’ambassade de France, d’où il partira pour Paris. Selon ses proches, il compte se reposer, passer des examens médicaux, soigner ses problèmes de décalcification dentaire et une perte d’acuité visuelle récemment diagnostiquée. “Il est serein et souhaite retrouver ses deux fils, âgés de 18 ans et 23 ans, confie sa soeur, Honorine Ewodo. Ils vont devoir apprendre à se connaître. Même s’il ne peut pas rattraper le temps perdu, Michel veut devenir le père qu’il a toujours souhaité être.”
Paul Biya a donc fini par élargir le prisonnier le plus célèbre du SED, condamné deux fois pour les mêmes faits de détournement d’argent public. Une détention abusive aux yeux de la France, où ce fils d’un préfet et d’une greffière effectua ses études de finances avant d’en acquérir la nationalité. En effet, avec son codétenu, Titus Edzoa, le jeune homme avait été jugé à la va-vite et condamné, le 3 octobre 1997, à quinze ans d’emprisonnement, puis, de nouveau, à vingt ans de réclusion, le 4 octobre 2012, à l’issue d’un deuxième procès enclenché au bout de sa première peine.
Trois années d’intenses pressions diplomatiques de la France ont été nécessaires pour obtenir la libération d’Atangana.
Trois années d’intenses pressions diplomatiques de la France ont été nécessaires pour obtenir la libération d’Atangana. Traité au départ par Bruno Gain, alors ambassadeur à Yaoundé, le dossier est ensuite remonté jusqu’à l’Élysée. Jugeant cette détention “inadmissible”, le président François Hollande l’a évoquée à maintes reprises lors de ses entretiens avec son homologue camerounais. Pression, aussi, du Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU, qui a demandé en novembre 2013 la libération et l’indemnisation du détenu. Pression, enfin, des amis du prisonnier, notamment via son groupe de soutien auquel s’est joint le vibrionnant Dominique Sopo, ancien président de SOS Racisme. Même la Maison Blanche a été pressée d’annuler l’invitation adressée à Biya pour le sommet Afrique – États-Unis d’août prochain.
Passant de la défense à l’attaque, Atangana a porté plainte, fin 2013 à Paris, contre trois ministres pour “détention arbitraire”. Devenu une épine dans le pied du président, cet homme méthodique a patiemment tissé une toile qui est parvenue à gêner l’imperturbable régime de Paul Biya. Depuis plusieurs mois, le principe de sa libération était acquis. Ne restait plus au pouvoir camerounais, très chatouilleux sur les questions de souveraineté, qu’à trouver le moyen de l’élargir sans donner l’impression de céder à des injonctions extérieures. Pas question de prendre une mesure de clémence qui ne bénéficierait qu’au Franco-Camerounais ! Biya a donc choisi d’accorder une grâce collective.
Concerné par le décret, Titus Edzoa peut dire merci à son codétenu. Cet ancien secrétaire général de la présidence, dont Atangana fut le collaborateur, est celui par qui le malheur est arrivé. Conseiller et proche du chef de l’État pendant près de deux décennies, il avait démissionné du gouvernement avant de se porter candidat à la présidence, déclarant ainsi ouvertement la guerre à son ex-ami. Ce faisant, Edzoa annonçait, sans consulter l’intéressé, que son protégé serait son directeur de campagne. Alors qu’il n’était nullement tenté par la politique, le jeune homme se voyait ainsi embarqué, à son insu, dans le conflit opposant son Pygmalion au président, deux hommes qui allaient s’entredéchirer de toute la force de leur complicité jadis étroite.
Extinction de voix
C’est donc l’épilogue d’un feuilleton diplomatico-judiciaire dont l’homme d’affaires a été le héros involontaire. Ce dossier à rebondissements a eu le mérite de mettre au jour tous les travers de la justice camerounaise : en 1997, on n’a pas laissé aux accusés la possibilité de se défendre ; douze années d’information judiciaire ont été nécessaires à l’ouverture de la deuxième procédure ; lors de celle-ci, deux magistrats ont été délibérément remplacés à quelques jours du jugement ; parfois, des audiences ont été renvoyées pour cause d’absence d’un juge de la collégialité ; et même en Cour suprême, une audience a été renvoyée pour cause d’extinction de voix – vraie ou simulée – de l’un des magistrats ! Enfin, l’intéressé a effectué toute sa peine dans une caserne de gendarmerie qui n’est devenue “prison secondaire” qu’en mai 2012… En privé, des magistrats ont dénoncé des pressions. L’immixtion des hommes politiques dans les affaires judiciaires n’a jamais paru aussi évidente, et les dégâts sur l’image du Cameroun aussi importants.
Ce qui reste sur l’ardoise
La libération de Michel Thierry Atangana ne règle pas tous les aspects du litige qui l’oppose à l’État. La prochaine étape concernera le règlement par Yaoundé de la dette du Comité de pilotage et de suivi des projets routiers (Copisupr) vis-à-vis des bureaux d’étude, fournisseurs, sous-traitants et autres entreprises impliquées dans l’exécution des chantiers. Nommé en 1994 à la tête de cette structure pour son carnet d’adresses et ses compétences d’ingénieur financier, Atangana a alors pour mission de réunir un consortium d’entreprises susceptibles de financer ces projets. Les groupes français Jean Lefebvre, Dumez et GTM, notamment, sont intéressés et débloquent une partie des financements. Atangana travaille alors sous la tutelle du secrétaire général de la présidence, Titus Edzoa. Seulement, au sein du régime, certains soupçonnent déjà Edzoa de vouloir se présenter à la présidentielle de 1997. Cela expliquerait sa “boulimie” financière, d’autant qu’il a étendu les compétences du Copisupr à la collecte des ordures, au dragage du chenal du port de Douala et à la privatisation de l’opérateur télécoms historique… Justin Ndioro, alors ministre de l’Économie, et Adolphe Moudiki, patron de la puissante Société nationale des hydrocarbures, décident de faire barrage. Ils bloquent le versement de la part de l’État, paralysant ainsi le Copisupr. Lorsque Atangana est arrêté, les contrats ne sont pas résiliés. Or, selon les conventions, “en cas de retard de paiement d’un ou de plusieurs billets à ordre, toute somme impayée portera intérêt du jour de son échéance jusqu’au jour du paiement effectif au taux de 10,5 %, prorata temporis sur la base d’une année de 360 jours”. Dix-sept ans après, la note à régler est estimée à 338 milliards de F CFA (515 millions d’euros)…