Nominations à la Crtv: le Laakam proteste
L’intégralité de la dénonciation vigoureuse de la marginalisation des Bamilékés dans les nominations aux postes de responsabilité dans les médias publics. Le Laakam interpelle Monsieur Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication.Laakam a pris connaissance des décisions du dernier conseil d’administration de la Cameroon Radio Television, que vous avez présidé, portant nomination à diverses postes de responsabilités, et rendus public dans le quotidien national, édition du 04 septembre 2015.
A l’analyse de ces nominations, une évidence: la marginalisation ostentatoire, choquante, éprouvante, humiliante et même grossière des Bamilékés. II s’agit somme toute, non plus d’une simple tendance, mais d’une politique radicalement vexatoire étendue à tous les organes de presse publics: parlés, écrits et audio-visuels.Laakam élève une vive protestation contre cette myopie administrative et managériale proche d’une inacceptable provocation, à un moment où face à un danger externe qui menace l’intégrité territoriale de notre pays, nous avons encore plus besoin que jamais, de cohésion, de solidarité, de rigueur, d’écoute, d’attention et d’union.Laakam rappelle à la mémoire de votre excellence, avec respect, fraternité et sincère considération, que les Bamilékés ont contribué plus d’un milliard de FCFA (ouest et démembrements) à l’effort de guerre. Des pratiques qui comme les nominations à la CRTV, persistent à les écarter des postes de responsabilité publiques, s’assimilent à un odieux complot contre le Cameroun et une inqualifiable inconscience face aux mutations institutionnelles, sociales et économiques incontournables, inéluctables et irrésistibles qui fondent la marche de l’histoire.
A l’analyse de ces nominations, une évidence: la marginalisation ostentatoire, choquante, éprouvante, humiliante et même grossière des Bamilékés. II s’agit somme toute, non plus d’une simple tendance, mais d’une politique radicalement vexatoire étendue à tous les organes de presse publics: parlés, écrits et audio-visuels.Laakam élève une vive protestation contre cette myopie administrative et managériale proche d’une inacceptable provocation, à un moment où face à un danger externe qui menace l’intégrité territoriale de notre pays, nous avons encore plus besoin que jamais, de cohésion, de solidarité, de rigueur, d’écoute, d’attention et d’union.Laakam rappelle à la mémoire de votre excellence, avec respect, fraternité et sincère considération, que les Bamilékés ont contribué plus d’un milliard de FCFA (ouest et démembrements) à l’effort de guerre. Des pratiques qui comme les nominations à la CRTV, persistent à les écarter des postes de responsabilité publiques, s’assimilent à un odieux complot contre le Cameroun et une inqualifiable inconscience face aux mutations institutionnelles, sociales et économiques incontournables, inéluctables et irrésistibles qui fondent la marche de l’histoire.
Laakam dénonce en conséquence ces nominations et demande leur annulation pure et simple.
Laakam se souvient, lorsque vous déclariez sur les antennes d’une émission de la télévision privée Canal 2, que «des enseignants d’université vous ont confié que si les examens étaient laissés au seul mérite, les Bamilékés qui sont les plus nombreux, s’accapareraient de tout».Nous comprenons donc aujourd’hui, que vous avez opté de chasser purement et simplement les Bamilékés de tous les postes de responsabilité, dans le respect de cette logique criminogène contre le mérite et la compétence, et au nom d’une version quasi génocidaire du fameux équilibre régional.Laakam prends date, et en tirera toutes les conséquences appropriées, d’abord pour le destin de la communauté dont elle défend les intérêts, et ensuite pour l’ensemble national camerounais dont elle entend continuer à promouvoir un bonheur partagé pour tous ses membres sans discrimination aucune.
Laakam se souvient, lorsque vous déclariez sur les antennes d’une émission de la télévision privée Canal 2, que «des enseignants d’université vous ont confié que si les examens étaient laissés au seul mérite, les Bamilékés qui sont les plus nombreux, s’accapareraient de tout».Nous comprenons donc aujourd’hui, que vous avez opté de chasser purement et simplement les Bamilékés de tous les postes de responsabilité, dans le respect de cette logique criminogène contre le mérite et la compétence, et au nom d’une version quasi génocidaire du fameux équilibre régional.Laakam prends date, et en tirera toutes les conséquences appropriées, d’abord pour le destin de la communauté dont elle défend les intérêts, et ensuite pour l’ensemble national camerounais dont elle entend continuer à promouvoir un bonheur partagé pour tous ses membres sans discrimination aucune.
Laakam vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance de sa haute considération