Alors que le peuple grec plonge dans les abîmes de l’incertitude et se voit privé de sa souveraineté pour quelques milliards d’euros, voici que Google vient prouver au monde entier, qu’une seule journée d’économie virtuelle est largement plus rentable que la dure besogne d’un peuple sur 40 ans !
65 milliards de dollars, (60 milliards d’euros) soit l’équivalent du déficit français selon les derniers chiffres… c’est la valeur qu’a gagné Google en une seule journée vendredi. En effet, l’entreprise a battu vendredi un record détenu jusqu’ici par son grand rival Apple, en gagnant plus de 65 milliards de dollars de valeur en bourse en une seule séance, du jamais vu auparavant pour une entreprise américaine.
L’action du géant internet a clôturé à un plus haut historique de 699,92 dollars, soit un bond de 16,26% comparé à la veille, dopée par l’annonce par la nouvelle directrice financière Ruth Porat de son intention de mieux maîtriser les dépenses, ainsi que de résultats meilleurs que prévu grâce notamment à la filiale de vidéos en ligne YouTube.
Plus que la valeur estimée de Ford
Selon Howard Silverblatt, chez S&P Dow Jones Indices, Google a ainsi «facilement établi un record» en engrangeant 65,1 milliards de dollars de capitalisation en une seule journée, portant la valorisation de l’ensemble du groupe à 468,3 milliards de dollars.
A titre de comparaison, le gain de Google représente davantage que la valeur estimée en Bourse de l’ensemble du constructeur automobile Ford (quelque 58 milliards de dollars) ou du groupe informatique Hewlett Packard (près de 55 milliards).
Et les co-fondateurs de Google en profitent
Le précédent record était détenu jusqu’ici par le groupe informatique Apple avec 46 milliards de dollars gagnés en une seule séance en avril 2012, a rappelé Howard Silverblatt.
La marque à la pomme reste en revanche largement en tête en terme de capitalisation totale (746,7 milliards vendredi soir), suivi par Google puis le géant des logiciels Microsoft (378 milliards). La séance boursière record de Google a parallèlement permis à ses co-fondateurs, Larry Page et Sergey Brin, d’ajouter plus de 4 milliards de dollars à leurs fortunes personnelles, relève l’agence Bloomberg.