11212024Headline:

OPPOSITION AZERTY. Cameroun: et si Biya disparaissait subitement, que deviendra-t-elle ?

Paul Biya

Paul Biya

Ah, la nouvelle rumeur !

Malgré leurs posts en stock, entre vers et prose, rimes et refrains, écrits, lus, affichés, déclamés, chantés et même vendus à la criée, rien, nada, walou, nothing. Dit papa c’est quoi cette opposition ? Ecoute fiston, c’est une opposition certifiée sans OGM. Mon oeil ! Il ne reste que la touche bobo-ethno, pour que la boucle soit bouclée. Avec cette opposition low-cost, le Cameroun est mal barré. Ces enfants issus d’une grossesse ectopique et/ou extra-utérine de l’Occident impérialiste, ont adopté leurs codes et leur dialectique morbide et mortifère avec les mêmes vocables. Quand, en face, ils vous considèrent comme un adversaire, voire un ennemi, c’est le « tyran », le « dictateur », le « régime de », etc. Quelle imagination ! C’est le printemps bientôt et, ce serait plus indiqué de mettre des escarpins en fleurs pour être plus visible.

Peu ou prou, après que le pouvoir de Yaoundé lui ait servi sur un plateau d’argent de quoi débattre ou plutôt cracher son venin, (Iric, Boko Haram, photo truquée etc), l’opposition camerounaise du Net -la précision en vaut la peine-, se donne à cœur joie. Hélas, sans pour autant faire la moindre proposition afin de faire avancer les choses. Mûr, voire confit, Paul Biya, leur tête de turc, est un fruit qui évoque à leur palais, la myrtille et la framboise sauvage. Elle en raffole et en consomme sans modération ces substances, une fois vinifiées… »Paul Biya serait malade » a un goût de baies mûres. Mais, est-il vraiment malade ? Qu’à cela ne tienne, la presse occidentale est leur bible et par conséquent, tout est vrai, même comme tout le monde a vu le couple présidentiel embarquer en même temps à Yaoundé, ce que cette presse-là semble ignorer. Comment croire la suite ?

Paul Biya est-il vraiment malade ? C’est la question du jour, ou du moins, celle qui se pose en ce moment après les articles de ces médias de la place parisienne. Mais, alors que la politique confère grandeur et noblesse, certains, par une déferlante de griefs, oublient déjà les épisodes précédents. Attention à l’amnésie suicidaire car, d’autres n’ont pas forcément oublié ce chapelet d’invectives. Sans conviction ni idéal, on ne peut faire de la politique, d’autant plus que pour certains, leur « politique » ne se résume qu’à un nom: ¨Paul Biya. » Il est certain que s’il disparaît, certains auront du mal à se remettre. Rassurez-vous, après la gueule de bois suite à la bibine, ils s’abreuveront de la réalité qui surviendra très vite car, ils n’auront pas droit au chapitre malgré leurs salmigondis…

La comédie politicienne nauséabonde servie ici et là, est visiblement la panacée de certains esprits chagrins qui, derrière leur ordinateur, croient pouvoir proclamer, sans effort, le sort des uns et des autres. Sur quoi comptent-ils au juste ? Après l’absence du président de la République, l’homme qui n’a jamais rendu visite à ses soldats au front ni s’incliner devant leurs dépouilles, la photo truquée et auparavant l’Iric, l’ »Homme Lion » serait donc malade ? Fichtre. Chacun n’a que l’âge de ses artères. Et là, certains posts, puisqu’il y a une excuse (maladie), trouvent un autre angle de tir et parlent des dépenses relatives à ses différents séjours à l’étranger. Et si c’était juste pour se soigner ?

L’arrogance politique -si on peut parler de politique-, montre le visage mégalomaniaque de cette opposition-là, dont la mauvaise foi ne connaît pas de limite. Pourquoi donc cette volée de bois vert et surtout cette intention dolosive ? A quand des propositions, des initiatives porteuses, de l’entraide entre Camerounais, des œuvres viatiques pour faire évoluer le pays ? Rester dans la polémique surannée et perpétuelle, ou dans la logique du coup d’état permanent n’a jamais fait avancer le schmilblick. Au contraire !

Et si Biya disparaissait subitement, que deviendraient ses détracteurs ? Un vrai océan sans bateau, que dis-je, sans poisson ! Parce que, derrière les plis de l’actualité, à force de s’associer à son pouvoir alors que rien ne peut leur permettre d’y accéder, cette opposition « azerty » n’est rien d’autre qu’une imposture. Parce que, ceux qui auront le pouvoir ne seront pas amnésiques. Ils se souviendront de ce sempiternel prêchi-prêcha, un coup pro-Boko Haram, une fois génocidaire, entre autres. Jamais, ô que jamais, à moins d’une naissance mariale, rien ne changera vraiment pour elle (opposition azerty). Pas besoin d’entendre leur épuisement, leurs traumatismes, leur désespoir. Ils sont à bout, ils implorent le répit mais jouent les alchimistes.  Quel est au juste son rôle ?

Animer un tout petit microscome dans la galerie Internet et croire qu’on compte, c’est de la fiction. Un rêve éveillé. Une politique chimérique, allégorique. Le délire existentiel. Peut-être que cette opposition azerty entend des voix. Certains, avec un QI d’huître trouveront encore dans mon propos, le soutien au pouvoir de Yaoundé. Sans argumentation aucune, ils s’attaqueront une nouvelle fois à ma petite personne. De mon côté, juste leur dire ceci: qui aime bien châtie bien…

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